L’ail figure parmi les assaisonnements essentiels de la gastronomie française, reconnu pour sa capacité à enrichir le goût de nombreux plats grâce à son arôme intense. Disponible en variétés blanche, rouge ou violette, il est cultivé à travers le globe, satisfaisant ainsi les passionnés de cuisine. Sur le plan nutritif, l’ail est également très estimé pour ses nombreuses qualités qui en font un précieux allié pour la santé.
Propriétés de l’ail
- Abondant en antioxydants;
- Contient des composés soufrés;
- Contribue à la santé cardiovasculaire;
- Effet potentiel contre le cancer;
- Riche en saveurs et faible en calories.
Apports nutritionnels et énergétiques de l’ail
Bien que consommé en petites quantités, l’ail est peu nutritif. Cependant, en quantité plus importante, il devient une source intéressante de plusieurs nutriments. Par exemple, un bulbe d’ail (environ 40 ml ou 24 g) est une excellente source de manganèse et de vitamine B6, et une source de phosphore, de fer, de cuivre, de sélénium et de vitamine C.
Valeur d’une « portion » d’ail ?
L’ail est riche en composés actifs qui contribuent à divers bienfaits pour la santé. Certains de ces composés jouent un rôle dans la prévention du cancer et des maladies cardiovasculaires. Il est important de noter que tous les composés phytochimiques présents dans l’ail ne sont pas actifs dans le corps et que certains restent encore à être découverts. Les principes actifs de l’ail frais agissent en synergie pour produire divers effets sur la santé, parmi lesquels on peut citer :
- Les composés sulfurés. Ces substances, qui contiennent du soufre dans leur structure chimique, sont libérés lorsque l’ail est coupé, broyé ou écrasé. Lorsque cela se produit, l’alliine, une molécule inodore et inactive présente dans l’ail, entre en contact avec une enzyme et se transforme en allicine, responsable de l’odeur caractéristique de l’ail. L’allicine est ensuite convertie en d’autres composés sulfurés tels que le diallyl sulfide, le diallyl disulfide et l’ajoène, qui peuvent empêcher la multiplication de certaines cellules cancéreuses et protéger l’organisme contre des agents cancérigènes potentiels. Il est à noter que l’allicine peut être détruite lors de la fabrication de comprimés d’ail, ce qui signifie que la consommation de ces comprimés pourrait ne pas fournir les composés actifs bénéfiques pour la santé;
- L’allicine est considérée comme le principal composé actif lié à l’effet cardioprotecteur de l’ail, notamment en réduisant les plaques d’athérosclérose chez les animaux. Cependant, comme l’allicine n’est pas absorbée dans le sang lors de la consommation d’ail, il est peu probable qu’elle joue un rôle direct dans l’effet sur la santé cardiovasculaire. L’allicine serait plutôt un composé transitoire rapidement transformé en d’autres composés sulfurés actifs dans l’organisme. Enfin, l’ajoène pourrait inhiber la synthèse du cholestérol in vitro, ce qui pourrait jouer un rôle dans l’effet hypocholestérolémiant attribué à l’ail;
- Les saponines présentes dans l’ail peuvent diminuer le cholestérol sanguin chez l’animal et la coagulation du sang in vitro, deux effets bénéfiques pour la prévention des maladies cardiovasculaires. De plus, il a été démontré chez l’animal que la protéine d’ail isolée pourrait avoir un effet hypolipémiant. Ces composés prometteurs pourraient donc être associés à l’effet cardioprotecteur de l’ail, mais des études supplémentaires seront nécessaires pour mieux comprendre leur rôle.
Vertus thérapeutiques de l’ail
L’ail est utilisé depuis des siècles pour traiter divers maux de santé. De nombreuses études ont été menées pour explorer les principes actifs de l’ail et leurs impacts physiologiques. Ces études utilisent l’ail sous différentes formes : frais, déshydraté, ainsi que sous forme d’extrait, d’huile ou de teinture. Il est important de noter que cette section se concentre uniquement sur les effets de la consommation d’ail frais (cru ou cuit) tel qu’il est utilisé dans diverses préparations culinaires.
L’ail, un bouclier contre certaines maladies chroniques
Plusieurs études prospectives et épidémiologiques ont montré qu’une consommation élevée de légumes et de fruits réduit le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques. Plus spécifiquement, des recherches ont indiqué que la consommation de légumes de la famille des alliacées (ail, oignon, échalote, ciboulette, ciboule, poireau) pourrait avoir un effet protecteur contre les cancers de l’estomac et de l’intestin.
Ail et cancers
L’ail pourrait limiter le développement de certains cancers, grâce à son action protectrice contre les dommages causés par les substances cancérigènes et sa capacité à empêcher les cellules cancéreuses de se multiplier. Les composés sulfurés présents dans l’ail pourraient jouer un rôle clé. Ainsi, une consommation quotidienne de deux gousses d’ail (environ 6 g) est recommandée comme partie intégrante d’un régime alimentaire destiné à prévenir le cancer.
Les résultats d’une méta-analyse portant sur 18 études épidémiologiques publiées entre 1966 et 1999 montrent une réduction de 30 % du risque de cancer colorectal et d’environ 50 % du risque de cancer gastrique en cas de consommation élevée d’ail. Cependant, les quantités consommées variaient considérablement d’une étude à l’autre, rendant difficile la détermination de la quantité minimale d’ail à consommer pour bénéficier de ses effets sur ces cancers. De plus, il est essentiel de se rappeler qu’aucun aliment seul ne peut être efficace dans la prévention du cancer. Une alimentation variée et régulière comprenant plusieurs aliments à potentiel préventif, associée à un mode de vie sain, reste cruciale.
D
Articles similaires
- Asperges en vedette: Tout ce que vous devez savoir sur ce légume de saison!
- Carraghénane: Découvrez les risques cachés de l’additif E407!
- Banane vs Plantain: Découvrez leurs incroyables différences et usages!
- Découverte incroyable: les secrets surprenants du fruit de la passion!
- Découverte surprenante: les secrets incroyables des radis!